Hommage aux machines et aux objets technologiques du quotidien
François Gilbert peint les machines et les objets techniques qui accompagnent notre quotidien. À travers eux, il raconte l’histoire du travail, des gestes et de l’ingéniosité humaine.
Son concept, le passé en transition, explore la manière dont chaque objet technique porte en lui une part de notre mémoire collective. Derrière une perceuse, une caméra ou un moteur, il voit la trace de celles et ceux qui inventent, conçoivent, assemblent, réparent et transmettent leur savoir-faire.
Dans sa peinture, la machine devient un témoin de notre rapport au temps, à la compétence, à la création et à la recherche. Ses œuvres rendent hommage à ces objets promis à la disparition. Son travail invite à regarder autrement ces formes industrielles que l’on croit connaître : à y voir des témoins d’une époque, des traces de savoir-faire.
La matière et les couleurs traduisent ce passage du temps : superpositions, grattages, recouvrements… L’artiste laisse le fond envahir peu à peu la forme, comme si la peinture elle-même effaçait l’objet pour mieux en révéler la fragilité.
Loin de célébrer la technologie pour elle-même, François Gilbert en révèle la dimension sensible et poétique. Ses tableaux questionnent la place de l’humain dans un monde d’innovations permanentes, où chaque invention naît déjà sur le point de s’effacer.